Le plan d’économie de 43,8 milliards présenté par le Premier ministre François Bayrou, dont 5,5 milliards ciblés sur la santé, constitue un recul historique des droits sociaux et nous condamnons fermement ces choix.
Une remise en cause inacceptable du principe de solidarité
Les mesures envisagées trahissent les valeurs républicaines de fraternité et d’égalité :
- Réforme du statut ALD : Suspendre la prise en charge des patients en rémission et limiter le remboursement à 100% revient à créer une médecine à deux vitesses. Cette logique comptable sacrifie l’universalité de notre système de santé sur l’autel de l’austérité.
- Doublement des franchises médicales : Porter le plafond de 50€ à 100€ et exiger un paiement direct en pharmacie pénalise directement les classes populaires et moyennes. C’est un renoncement aux soins programmé pour les plus modestes.
- Durcissement des contrôles d’arrêt maladie : Cette stigmatisation des malades chroniques et la limitation des premiers arrêts à 15 jours témoignent d’une méconnaissance des réalités médicales et d’un mépris pour la souffrance des patients.
Pour une approche progressiste et solidaire
Face à cette offensive libérale, Les Radicaux de Gauche-LRDG rappellent leurs propositions alternatives :
- Renforcement du financement public de la Sécurité sociale par une fiscalité plus juste
- Amélioration des conditions de travail plutôt que répression des arrêts maladie
- Maintien intégral des droits acquis pour les malades chroniques
- Développement de la prévention et de la médecine du travail
L’héritage républicain en péril
Ces mesures s’attaquent aux fondements du modèle social français, fruit de décennies de conquêtes sociales. Elles ignorent délibérément l’impact de l’allongement de la durée de cotisation sur la santé des travailleurs âgés et la dégradation des conditions de travail.
Les Radicaux de Gauche- LRDG réaffirment leur attachement indéfectible à un système de santé universel, solidaire et laïque, pilier de notre République sociale.
