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Tribune. L’heure des choix

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Par Isabelle Amaglio-Térisse et Stéphane Saint-André, Co-présidents des Radicaux de Gauche.

C’est bientôt l’heure des choix dans les urnes, celui des Radicaux de gauche a été clair pour un soutien à Fabien Roussel. Une décision qui s’inscrit dans une volonté de refonder la gauche pour une République sociale, émancipatrice, laïque et universelle. Nous avons choisi notre camp, sans ambiguïtés.

C’est l’heure d’un choix en faveur d’une refondation de l’Etat-Providence pour des « Jours heureux » : cela signifie qu’il faut repenser ce que nous mettons en priorité pour y parvenir. Ce ne sont pas moins de dépenses publiques avec un stupide « comité de la hâche » ou la précarisation des plus faibles comme on l’a vu durant tout ce quinquennat (APL contre flat tax) avec l’enrichissement sans précédent des plus prospères (et des cabinets de consultants). Ce n’est pas une politique du dogme budgétaire qui sort en catimini le carnet de chèques pour calmer les colères (gilets jaunes, carburant) ou par électoralisme (point d’indice des fonctionnaires). 16% de dette publique en plus dans ce quinquennat : pour quoi ? pour qui ?

Il nous faut reconstruire en pensant à long terme, notamment les services publics, et pas en coups de menton ou effets d’annonces. Il sera nécessaire d’évaluer ces dépenses au regard de leur efficacité pour notre projet social, écologique et républicain. Renforcer la cohésion, lutter contre les inégalités, protéger le patrimoine commun, assurer les moyens d’une indépendance nationale là où elle est stratégique etc.

Cinq ans de plus, ce sera dix ans de trop. Et ce second quinquennat promet déjà, même sans
programme, d’être d’une grande violence sociale. Le retour du sujet « retraites » avec un unique prisme budgétaire et la seule option « 65 ans » l’illustre. Comment penser à long terme ce sujet majeur sans aborder la formation, l’accès à l’emploi mais aussi les conditions de travail et la pénibilité ? Nous voyons que certains, à gauche, se laissent tenter par une division de la République. Nous le regrettons.

C’est l’heure des choix. Le nôtre est clair.